Atlas de poche des plantes des champs des prairies & des bois (série III) à l'usage des promeneurs (3)

On a dit qu’en France rien ne tuait comme le ridicule.
Cette boutade, vraie pour bien des choses, l’est aussi pour
ta botanique. Cela ne veut pas dire que chez nous la bota-nique se meurt, que la botanique est morte. Cette science,
à laquelle notre pays a fourni tant d’hommes remar-quables, y compte toujours des savants du plus grand
mérite et supportant hautement la comparaison avec leurs
confrères étrangers. Mais, dans le gros public, la France
est certainement un des pays où l’étude des plantes est la
moins répandue. En dehors des professionnels, l’annonce
du « Monsieur qui fait de la botanique » amène invaria-blement sur les lèvres un sourire ironique.
C’est que nombre d’écrivains se sont plu à mettre en
relief ce qOn a dit qu’en France rien ne tuait comme le ridicule.
Cette boutade, vraie pour bien des choses, l’est aussi pour
ta botanique. Cela ne veut pas dire que chez nous la bota-nique se meurt, que la botanique est morte. Cette science,
à laquelle notre pays a fourni tant d’hommes remar-quables, y compte toujours des savants du plus grand
mérite et supportant hautement la comparaison avec leurs
confrères étrangers. Mais, dans le gros public, la France
est certainement un des pays où l’étude des plantes est la
moins répandue. En dehors des professionnels, l’annonce
du « Monsieur qui fait de la botanique » amène invaria-blement sur les lèvres un sourire ironique.
C’est que nombre d’écrivains se sont plu à mettre en relief ce qu’ils trouvaient ou croyaient trouver de ridicule
dans une science pourtant aimable entre toutes. La fameuse boite verte surtout a soulevé tant de sar-casmes qu’il n’y a guère que les fanatiques — et aussi affubler. On ne veut voir dans la botanique que les opéra-tions matérielles quelle comporte, sans se douter de son
véritable but et, dans le botaniste, qu’un collectionneur un peu maniaque.
H en résulte que la botanique est entourée d’une atmo-sphère peut-être plaisante, mais très nuisible à son étude
et à sa diffusion.u’ils trouvaient ou croyaient trouver de ridicule dans une science pourtant aimable entre toutes.
La fameuse boite verte surtout a soulevé tant de sar-casmes qu’il n’y a guère que les fanatiques — et aussi
les faux savants — qui aient encore l’héroïsme de s’en affubler. On ne veut voir dans la botanique que les opéra-tions matérielles quelle comporte, sans se douter de son véritable but et, dans le botaniste, qu’un collectionneur un
peu maniaque.H en résulte que la botanique est entourée d’une atmo-sphère peut-être plaisante, mais très nuisible à son étudeet à sa diffusion.